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Le vendredi 7 décembre 2007, j'ai vécu mon dernier jour de travail, au studio 119, pour prendre une retraite un peu anticipée, après 34 années de réalisation. Xavier et Valérie, l'équipe avec qui je travaillais depuis les dix dernières années sur les émissions de jazz, m'avaient préparé, en cachette, une surprise.
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Mon entrée dans le monde du jazz dont je ne connaissais pas grand chose, m'a beaucoup apporté, j'ai beaucoup aimé cette musique qui prenait aux tripes, et j'aimais sa liberté. Plus tard ce sera dans les festivals de jazz que je me régalerai et où je rencontrerai les grandes figures internationales.
L'émission abordait divers sujets liés au jazz, tels que des portraits de musiciens, des études comparées de thèmes, et des échanges de vues.
Invités : Des musiciens et des experts du jazz, comme le saxophoniste Jean-Louis Chautemps et le pianiste René Urtreger, participent régulièrement pour partager leurs expériences et réflexions.
a été supprimée de la grille de France Culture en juin 2008, son élément fondateur restant, Alain Gerber, étant alors "remercié" avec tout une génération de "passeurs-vénérateurs" du Jazz Claude Carrière Jean Delmas… à cette occasion, la chaîne ayant décidé de "rajeunir" ses rangs. Lucien Malson avait lui pris sa retraite radiophonique à la fin des années 90. Ce même fondateur principal y fera de très rares passages au tout début des années 2000.
élément fondateur restant, Alain Gerber, étant alors "remercié" avec tout une génération de "passeurs-vénérateurs" du Jazz Claude Carrière Jean Delmas… à cette occasion, la chaîne ayant décidé de "rajeunir" ses rangs. Lucien Malson avait lui pris sa retraite radiophonique à la fin des années 90. Ce même fondateur principal y fera de très rares passages au tout début des années 2000.
Je suis bien restée 9 ans sur cette émission "Black and Blue". Lucien Malson a pris sa retraite radiophonique à la fin des années 1990. En juin 2008 "Black and Blue" a été supprimée de la grille de France Culture, le seul élément fondateur restant Alain Gerber étant "remercié", en même temps que toute une génération que j'ai bien connue, Claude Carrière, Jean Delmas… la chaîne ayant décidé de "rajeunir" ses rangs...
Lucien Malson philosophe, sociologue, a été mon deuxième père de radio.
Lucien Malson est décédé le 27 janvier 2017 à l'âge de 90 ans.
Nice 1976. Le festival a trouvé un lieu de prédilection à cette époque aux arènes de Cimiez sur les hauteurs de Nice. Les concerts ont lieu sur trois scènes (Arènes, Matisse, Jardins) autour d'un grand parc d'oliviers. J'y "monte" en fin d'après-midi pour les balances. On entend les cigales. Je suis en backstage, avec... les plus grands musiciens américains. Ah, des souvenirs que je ne raconterai pas ici.
On loge tous à l'hôtel La Pérouse, au pied de la Colline du Château à Nice. Un hôtel 4* trop cher pour mes frais de mission, mais Michèle, l'épouse de Claude, me dit qu'ils ont trouvé pour leur fils une petite chambre sur l'arrière, beaucoup moins chère. Voilà comment j'ai pu loger dans une petite chambre à un lit qui donnait sur un mur, profiter de la piscine extérieure, et partager beaucoup de moments avec les copains du jazz. En fin d'après-midi, direction les Arènes. Après les enregistrements du soir, direction l'hôtel Meridien sur la promenade des Anglais où les musiciens faisaient le boeuf, Claude, au piano, n'était pas le dernier ! On se couchait tard, on se levait tard.
"Le jazz c’est le direct", disait André Francis.
France Musique est alors dirigée par René Koering (1981-1984). En 1982, Claude Carrière cofonde et coanime le célèbre "Jazz Club" avec Jean Delmas. Une retransmission hebdomadaire sur France Musique, une vraie sortie pour moi.
Ah j'en ai fait des clubs de jazz ! Dans le quartier des Halles, le Duc des Lombards, le Petit Opportun, le Baiser Salé, le Sunset Sunside. Et des endroits emblématiques comme le New Morning, le Petit Journal. Le camion régie dans la rue, devant la porte du club, des descentes d'escalier sans cesse, tout en bas... Diffusion en direct de 23 hres à 1 hre, du matin.
Jazz Club a proposé plus de 800 concerts en direct d'un club de jazz (Paris, province, Suisse et Belgique). Chaque vendredi, on peut donc se rendre "en club" sans bouger de son fauteuil !
Claude Carrière, c'est cette voix murmurée, chantante, cette pointe d'accent de l'Aveyron.
Claude Carrière a produit des émissions de jazz pendant plus de 30 ans, de 1975 à 2008. Il a été écarté de France Musique en 2008.
Claude Carrière, Jean Delmas, c'était des copains. Quelle tristesse quand j'ai appris que Claude s'en était allé, 20 février 2021, des suites d'un malaise cardiaque, à l'âge de 81 ans.
Je l'ai appris très tardivement en consultant par hasard des sites internet, car quand pris ma retraite en décembre 2007 j'ai coupé avec tous les liens que j'avais à la radio.
J'ai occupé le poste de réalisatrice au sein du Bureau du Jazz à partir de la rentrée de 1998 jusqu'à mon départ en 2007, soit pendant neuf ans.
Le Bureau du Jazz avait été créé en 1961 par Lucien Malson. André Francis lui avait succédé en 1975.
Xavier Prévost avait succédé à André Francis à la tête du Bureau du Jazz en 1997. A la rentrée de 1998, on m'a proposé le poste de la réalisation des émissions au sein du Bureau du Jazz. |
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Xavier Prévost, je le connais déjà car j'ai travaillé avec lui sur des émissions ponctuelles,
il producteur sur France Musique,et France Culture) depuis 1982.
Le principe était d'enregistrer des concerts de jazz, en public, et de les diffuser après montage sur l'antenne de France Musique via les émissions "Jazz sur le vif" et "Le jazz probablement" diffusé le lundi de 0h à 1h (soit le dimanche à minuit). Soit on enregistrait à la maison de la Radio au studio 105 (studio Charles Trenet), à 17h30, au début c'était tous les samedis et ensuite ça a été deux samedis par mois, soit on partait à travers la France pour les enregistrer dans les festivals de jazz.
Ces émissions étaient également offertes en diffusion aux radios membres de l’UER (Union Européenne de Radiotélévision) et aux membres associés (NHK au Japon, NPR aux USA…).